Rien ne va plus dans la tanière des Panthères. Quelles en sont les causes ?
C'est le jeudi 1er décembre 2016 que le ministère des Sports, à l'époque dirigé par Nicole Assélé, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) et Jose Antonio Camacho paraphaient le contrat qui donnait au technicien espagnol les rênes de l'équipe nationale, les Panthères. Le document, qui consacrait une clause de confidentialité, notamment sur le salaire de l'ancien défenseur du Real de Madrid (même si c'est un secret de polichinelle), faisait également obligation à ce dernier de superviser les rencontres du National-Foot 1, de qualifier le Gabon en Coupe du monde en Russie, tout en faisant bonne figure à la Coupe d'Afrique des nations de football qu'accueillait notre pays et, enfin, d'élire domicile à Libreville.
Sur ce dernier volet, le président de la Fégafoot, Pierre Alain Mounguengui, s'était fendu d'une déclaration à l'issue de la rencontre amicale Comores-Gabon jouée à Tunis (Tunisie) le 15 novembre 2016. Il avait laissé entendre qu'il allait à Paris discuter avec un certain nombre d'entraîneurs inscrits sur sa liste. Que l'idéal pour l'entraîneur qui serait retenu était de résider à Libreville.
A l'évidence, cette clause du contrat n'a jamais été respectée. Pas plus que les objectifs assignés à Camacho n'ont été atteints : sorti au premier tour de la Can 2017 organisée, pourtant, à domicile, éliminé de la Coupe du monde.
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