Salive et encre ont beaucoup coulé dans l'athlétisme gabonais au point de provoquer un malaise. Lequel a fini par paralyser le fonctionnement de la discipline. Les blessures se cicatrisent petit à petit.
Le dénouement de la crise, marquée par la réhabilitation du bureau fédéral présidé par Martial Paraiso, n’a malheureusement pas empêché l’athlétisme de sombrer dans l’inactivité. Au plan national et international. Les athlètes, pour n’avoir pas compris qu’ils devaient être neutres ont souffert.
Sans compétitions officielles pour mieux jauger leur niveau, Ruddy Zang Milama et Wilfried Bingangoye en subissent les conséquences. Au JO de « Rio 2016 », aucun miracle ne s’est produit.
Au moment donc où l’IAAF se propose de ne plus attribuer " les places d’universalité " à partir des Jeux olympiques prévus au Japon. Les athlètes gabonais doivent impérativement reprendre le chemin des pistes.
Le linge sale s’étant lavé en famille, les crispations, les frustrations, ne s’imposent plus. Les portes de la Fédération gabonaise d'athlétisme doivent être ouvertes. Se parler, sans hypocrisie. L'heure est au président fédéral de mettre à contribution ses qualités humaines pour rassembler . Autour d’un projet fiable.
MIKOLO-MIKOLO
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