L’affaire de l’enregistrement de la présumée conversation entre Albert Ondo Ossa et Alexandre Barro Chambrier vient de connaître, ce mercredi 23 août, un nouveau rebondissement. En effet, hier, mardi 22 août, le procureur de la République, Guy Patrick Roponat, a, en raison des propos tenus dans cet enregistrement qui porte atteinte à la Sécurité de l’Etat, ordonné l’ouverture d’une enquête.
Au préalable, a indiqué le Procureur, cet enregistrement a été authentifié. Dans les faits, au courant de cette même journée de mardi, Albert Ondo Ossa sur la chaîne de télévision TV5 et Alexandre Barro Chambrier sur RFI ont, tour à tour, nié l’authenticité de cet enregistrement, affirmant que « ce n’était pas eux que l’on entendait sur la bande sonore. Que c’était un montage, etc ».
Ce mercredi 23 août au matin, celui qui se présente comme l’auteur de l’enregistrement, a publiquement la parole pour venir contredire les versions de MM. Ondo Ossa et Barro Chambrier. Dans une vidéo rendue publique, « cette source a révélé quand, où et dans quelles conditions l’enregistrement avait été réalisé. L’enregistrement date, selon le lanceur d’alerte, du 17 août 2023 lors des négociations pour la candidature consensuelle de la plateforme Alernance 2023. Alors que les journalistes internationaux étaient dans une salle pour installer leur matériel en attente d’une déclaration de la plateforme, le Président de la plateforme Alternance 2023 a demandé aux journalistes de libérer la salle pour que MM. ONDO OSSA et BARRO CHAMBRIER puissent s’entretenir en tête à tête. Le journaliste a déclaré avoir laissé sa caméra mais qu’il a oublié de couper le micro. C’est ainsi qu’en rentrant travailler à son bureau, il sera rendra compte de la présence de cette audio », rassure une source proche du dossier.
« Ce qui m’a heurté dans cette conversation, c’est le fait qu’on a parlé de morts. Ça m’a posé un cas de conscience », affirme Tatou. La candidature d’Albert Ondo Ossa a définitivement du plomb dans l’aile. Se pose désormais la question de son maintien dans la course à la présidentielle.