Depuis que l'affaire de l'ancien proviseur du lycée public Simon Oyono Aba'a défraie la chronique à travers les médias et les réseaux sociaux, plusieurs jeunes lycéennes "victimes" seraient menacées par des personnes inconnues à travers des coups de fil anonymes et autres intimidations verbales.
"Des investigations menées par les Officiers de police judiciaire, il ressort que la jeune Claude Chancia Mengue Allogho, l'une des victimes de la cause, subit des menaces de la part de plusieurs personnes depuis que son image a été divulguée sur les réseaux sociaux", a fait remarquer la procureure de la République près le tribunal de première instance d'Oyem, Périne Ada Obiang. Laquelle a tenu à prévenir et menacer de poursuites judiciaires les auteurs de tels actes.
"Nous rappelons à toute personne qu'aux termes des dispositions de l'article 240 du Code pénal, quiconque a menacé autrui de mort, par écrit anonyme ou signé, image, symbole, emblème ou par tout autre moyen, est puni d'un emprisonnement de cinq ans au plus, si la menace a été faite avec ordre ou condition", a rappelé le maître des poursuites et des investigations judiciaires.
Selon la procureure, la force reste et restera à la loi. "Toute personne identifiée répondra des actes par elle commis, conformément à ce qui est prescrit par la loi", a prévenu Périne Ada Obiang. Elle a invité les victimes à la sérénité, avant de les assurer que justice sera faite et que la loi s’appliquerait dans toute sa rigueur.
PME
Oyem/Gabon