Bien que ne disposant pas de l'identité de la victime, les gendarmes de Booué se sont résolus à ouvrir une enquête afin de déterminer les circonstances de cet accident.
Aussitôt saisie de cette information, la brigade de gendarmerie de Booué s'est rendue sur les lieux pour faire le constat. Mais la dépouille de la victime avait déjà été transportée à la morgue du Centre hospitalier d'Oyem.
N'empêche, une enquête a été ouverte par les agents aux fins de déterminer les circonstances réelles de cet accident d'abattage. Selon les gendarmes, quelques difficultés subsistent quant à la manifestation de la vérité. D'abord, jusque-là, personne n'a communiqué aux autorités judiciaires l'identité réelle de la victime, en dépit de la promesse faite par ses parents de leur fournir les documents d'état-civil à leur retour d'Oyem. Jusque-là, rien n'y fit.
Ensuite, ils n'ont pas encore pu rencontrer le camarade de travail de l'infortuné qui était ce jour-là en sa compagnie pour leur relater sa version des faits. Pour le moment, selon certains témoignages, l'arbre abattu serait tombé sur le malheureux et lui aurait fracassé la tête. Et c'est dans cet état qu'il a été trouvé, puis amené à Oyem. Y-avait-il un ou des témoins ? Pourquoi la société et la famille ne coopèrent-elles pas avec la gendarmerie pour élucider ce drame ? Qu'y-a-t-il à cacher ? L'enquête nous édifiera.
COE
Retournez à la rubrique Justice & Faits divers au Gabon Gabon