UN Camerounais âgé de 24 ans, communément appelé Koukouk, mécanicien exerçant dans une entreprise asiatique d'exploitation forestière, est mort par noyade le 28 janvier écoulé dans l'après-midi dans une rivière à Ndjolé, le chef-lieu du département de l'Abanga-Bigné (Moyen-Ogooué). De source autorisée, Koukouk se trouvait ce jour-là chez lui en compagnie de sa petite amie.
Puis, vinrent trois de ses amis qui l'invitent à rallier la rivière pour une baignade. Le jeune homme les suit volontiers, accompagné de sa petite amie. Ils se jettent tous à l'eau à l'exception de la jeune fille qui a préféré rester sur le banc de sable. Et ce, jusqu'à ce que tous ressortent de l'eau, après plusieurs heures, confie notre source. Contre toute attente, le Camerounais décide de repartir seul à l'eau.
Cette fois-ci, il ne remontera plus à la surface. Ses amis pensent d'abord à une mauvaise plaisanterie de sa part. Mais au fur et à mesure que le temps s'égrène, ils comprennent que c’était sérieux et que quelque chose se passait. Aussi, décident-ils de plonger à leur tour à l'eau pour lui venir en aide. Mais en vain. Mis au fait de la situation, les parents du disparu et les éléments de la brigade de gendarmerie de Ndjolé se lancent à leur tour dans les recherches qui n'aboutissent pas. C'est finalement mardi dernier que le corps de Koukouk remonte à la surface de l'eau. Il est enlevé par les pêcheurs et les éléments de la brigade de gendarmerie de Ndjolé. Il est inhumé dans la même journée.
Abel EYEGHE EKORE
Libreville/Gabon
hans.mebale
