DEPUIS la fin de la semaine dernière, Dieudonné Mandombo, 52 ans, et sa femme Carmelle Issambo 36 ans, tous deux Gabonais, séjournent au pénitencier du Château
DEPUIS la fin de la semaine dernière, Dieudonné Mandombo, 52 ans, et sa femme Carmelle Issambo 36 ans, tous deux Gabonais, séjournent au pénitencier du Château. Motif : l'homme est accusé d'avoir abusé sexuellement de D.S., 16 ans, qui n'est autre que l'enfant de sa compagne, qui vit avec eux à leur domicile sis à Ntchengué, dans le 4e arrondissement de Port-Gentil.
Tout aurait débuté le soir du samedi 20 novembre 2020. Dieudonné Mandombo décide de passer une soirée bien arrosée avec sa dulcinée. Pour cela, il achète une bouteille de vin rouge, qu'il partage avec sa bien-aimée dans la chambre conjugale. Sauf que la femme est complètement ivre, au point de s'endormir. Une situation que l'homme va mettre à profit pour mûrir un plan destiné à violer sa belle-fille. Aussi invite-t-il D.S. à prendre un verre de vin rouge. Les minutes qui suivent, elle s'endort et Dieudonné Mandombo passe à l'acte.
Mais la femme est tirée de son sommeil et surprend son compagnon en flagrant délit de viol. La dispute du couple réveille alors l'enfant qui finit par réaliser ce qui vient de lui arriver. L'affaire ne fait pas grand bruit.
Peu de temps après, Dieudonné Mandombo récidive. Cette fois-ci, il met à profit l'absence de sa femme pour demander à D.S. de lui masser le dos dans la chambre. Un massage qui va au-delà des limites. L'adolescente informe une fois de plus sa mère. Mais celle-ci n'en fait pas cas.
Le calvaire de D.S. s'est achevé il y a deux semaines, lorsque de retour d'une sortie, elle est sérieusement blâmée par son beau-père. Mécontente, l'enfant s'arme de courage et prend alors la direction de la brigade de gendarmerie, où elle dénonce les viols à répétition dont elle est victime.
Après ces révélations, les pandores ont procédé à l'arrestation des deux parents. Déférés devant le juge d'instruction, Dieudonné Mandombo et Carmelle Issambo ont été placés en détention préventive à la prison centrale.
Jean Paulin ALLOGO
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