Tout au long de sa tournée africaine, le roi Mohammed VI était accompagné d'une forte délégation d'hommes d'affaires marocains. Au delà des accords signés, on note une réelle implication du royaume chérifien à impulser une réelle transformation du continent. Pour exemple, celui du Sénégal.
L'étape de Dakar aura effectivement donné le ton. Dans le secteur de l'immobilier, le site de l'aéroport Léopold Sédar Senghor devrait être converti en pôle urbain. Une cité des affaires verra le jour, de même qu'une "Cité des fonctionnaires", sur 73 hectares, comptant 2850 logements, pour un coût estimé à 37 milliards de francs. Un projet qui sera conduit en parallèle avec la "Cité de l'émergence", à Dakar même, budget estimé à 20 milliards et co-piloté par le groupe marocain Addoha. Dans un même temps, d'importants flux financiers et commerciaux ainsi que des savoir-faire techniques et technologiques seront au menu de ces échanges sud-sud.
Pour l'Union africaine et la Banque africaine de développement (BAD), l'intensification des relations entre pays africains est susceptible d’accroître le taux de croissance du continent. Il appartient donc aux États de créer un cadre favorable à une libre coopération entre hommes d'affaires, et de traduire en acte les accords de coopération paraphés.
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