A la suite des vaines négociations entre le Syndicat des professionnels des mines (Sypromines) et la tutelle, depuis près de trois ans, les agents du ministère des Mines et de l'Industrie sont passés de la parole à l'acte, en entamant, depuis lundi dernier, une grève illimitée.
Ces derniers dénoncent les problèmes qui minent leur administration depuis quatre ans. Et qui, chaque année, sont remis sur la table, sans que les autorités ne trouvent une réelle solution, selon les leaders syndicaux.
Deux principales préoccupations sont à l'origine de ce mouvent d'humeur. Il s'agit de la non prise en compte de l'effectivité de la régie de recette, conformément à un arrêté datant du 13 décembre 2012 et la régularisation des situations administratives de certains agents.
Selon le président du Sypromines, Chen Sylvestre Mezui M'Obiang, « l'arrêté prévoit l'ouverture de deux comptes, l'un devait recevoir les liquidations de l'activité minière, et l'autre les ristournes ». Sauf que, ajoute le porte-parole des grévistes, « de 2012 à 2016, il s'observe comme une disparition de l'arrêté. Ainsi, quatre ans après, au lieu que le compte soit géré comme cela se doit, une procédure de gestion interne a été prise au détriment de la loi de 2012 ».
Du coup, les grévistes s'insurgent contre la mise en sommeil de ce qu'ils nomment un " acte aussi fort qu'un arrêté", pour privilégier une gestion interne.
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