Créativité numérique : la culture réinventée”. C'est le thème de la célébration, hier, de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. Quelques réactions des artistes gabonais, sur l'attitude à adopter face au tout numérique.
J.Rio, artiste musicien. “ Le numérique peut constituer un avantage nous permettant de toucher un public plus étendu et de propager plus rapidement nos productions. Dans les pays développés, il y a des plate-formes de ventes et de streaming. Les artistes reçoivent un pourcentage chaque fois que leurs musiques sont jouées. C'est un système assez complexe mais efficace”.Alexis Abessolo, artiste-musicien. " C'est un outil de promotion indispensable au cours des spectacles et de la promotion. C'est vrai qu'en terme de compensation, on ne peut pas arriver à un équilibre de 50-50. On ne peut plus correctement vendre, et même remplir les salles de spectacles, parce que le public nous a déjà dans ses ménages sans rien monnayer. Je pense que l'Arcep (Agence de régulation des communications électroniques et de la poste, NDLR ) peut prélever des taxes qui seront reversées aux artistes. Cela nous aiderait vraiment".
Naneth Nkoghe, artiste-chanteuse. "Pour la situation actuelle des arts et de la culture au Gabon, c'est très avantageux. Le hic, c'est simplement qu'il n'y a pas de structuration par rapport à l'activité artistique chez nous".
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jhoel
