Si rien n'est fait, a déclaré, vendredi dernier, Fridolin Mve Messa, le secrétaire général du Syndicat de l'éducation nationale, ses adhérents se réserveront le droit de reconduire leur mouvement de grève suspendu le 30 janvier 2016.
C'EST une rentrée des classes qui s'annonce tumultueuse cette année. Après la position, vendredi dernier, de la Convention nationale des syndicats du secteur de l'éducation (Conasysed), à travers la "Dynamique unitaire" regroupant de nombreux syndicats de l'administration publique, le tour est revenu, le même jour, au Syndicat de l'éducation nationale (Sena) de se prononcer en faveur d'une non-reprise des cours, tant que les points de revendications des enseignants n'auront pas trouvé satisfaction.
Au nombre des points de revendications évoqués par le Sena, figurent la construction de nouvelles salles, l'équipement en tables-bancs, la suppression des APC (Approche par compétence), au regard des incohérences et des insuffisances observées dans sa mise en œuvre, la réactivation de toutes les commissions ministérielles avec la participation des partenaires sociaux, la prise d'un arrêté ministériel fixant l'organisation de la Journée nationale de l'enseignant chaque 23 mars, ainsi que le recrutement et la formation des enseignants dans les matières scientifiques.
Frédéric Serge LONG
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon