"NOUS avons indiqué que des adaptations vont être apportées à cette initiative agricole, en fonction des réalités du terrain. Ce n'est pas quelque chose de nouveau. Nous l'avons déjà pressenti et savions que c'est un projet complexe qui aurait des hauts et des bas", a dit Théophile Ogandanga, président-directeur général de la Sotrader, rappelant ainsi les engagements pris lors du démarrage du programme en 2015. Il dit avoir "la volonté de mener à terme le programme Graine".
Pour lui, la Sotrader a apporté des réformes dont les plus importantes sont les suivantes :
1- Bassins agricoles. « La première adaptation est de privilégier le déploiement de Graine vers les bassins de production agricole, qui sont ces zones où nous avons des compatriotes qui n'ont pas attendu le programme Graine, et qui se sont lancés depuis longtemps dans le développement de l'agriculture. Ce sont là des compatriotes motivés à qui on peut apporter un accompagnement, car ils augurent d'une production agricole certaine, comparativement à ceux qui ne se sont lancés dans l'agriculture qu'avec l'arrivée de Graine.»
2- Morcellement. Il va être procédé au morcellement des espaces dans les coopératives. A la demande des coopérateurs, plutôt que d'associer tout le monde, la Sotrader va opter pour le morcellement des parcelles. Ainsi, chaque coopérateur va s'occuper de sa ferme. « C'est pour réparer une injustice : il y en a qui s'adonnaient plus au travail de la plantation, quand d'autres le faisaient moins; entraînant, à terme, un découragement (...) des coopérateurs», explique un technicien.
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I.M'B.
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