Changer de paradigme, de contenu, de langue et parfois de lieux de négociations sonne comme un impératif afin d’alerter les négociateurs africains, restés longtemps à la remorque de leurs pairs à travers le monde.
Regroupant un panel d'acteurs ayant à charge les négociations des pays à travers le continent, cette rencontre a mis à profit les expériences des uns et des autres pour améliorer la qualité du négociant africain et lui donner des outils et stratégies nécessaires pouvant lui permettre de négocier d’égal à égal avec les autres, notamment ceux des pays occidentaux.
Représentant le ministre du Commerce à cette occasion, le secrétaire général Barthélémy Ngoulakia a déclaré : « Nous avons réellement besoin de telles rencontres pour nous aider à comprendre les différents changements, car l’information est en perpétuel mouvement, et il nous faut être à la hauteur de négocier de manière gagnant-gagnant en faveur de nos pays. »
Le modérateur de cette rencontre, le Pr Martin Ndende du Cameroun, représentant l'UNECA, a quant à lui estimé qu'« il n’est plus possible que nous continuions, dans nos pays respectifs, à négocier avec les gens qui viennent vers nous avec des contrats prêts à être signés, sans que nous ne connaissions, même parfois, les contenus. Car nombreux sont des pays africains qui ont signé des contrats avec des clauses de 25 à 30 ans de concession, sans aucun contrôle, avec une fiscalité qui ne dit pas son nom, alors qu'au bout de 3 ans, l'investisseur a déjà récupéré tout son argent ».
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