Douze mois après les assisses d'Angondjé, un accent particulier semble avoir été mis sur la traduction en textes législatifs et réglementaires des recommandations "à caractère politique".
IL y a un an, jour pour jour, que s’achevait, au stade d'Angondjé, dans la commune d'Akanda, le Dialogue politique. Au lendemain des violences post-électorales d'août 2016, ces assises avaient été initiées par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. But : la consolidation de l’État de droit, l'apaisement des tensions sociopolitiques, la régénération de notre vivre-ensemble, l'enracinement d'une gouvernance saine, etc.
Douze mois après la fin des travaux, force est de constater que plusieurs recommandations adoptées par les représentants des partis politiques de la majorité et de l'opposition, dans le droit fil des conclusions de la phase civile du Dialogue politique, ont été traduites en textes législatifs et réglementaires. Pour preuve, la récente révision constitutionnelle et de nombreuses ordonnances adoptées par le gouvernement et en voie de ratification par le Parlement.
Au nombre des actes plus concrets également, la mise sur pied du Centre gabonais des élections (CGE), en lieu et place de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap). Le CGE est désormais la structure appelée à administrer, gérer toutes les élections politiques et référendaires au Gabon et d'en annoncer les résultats.
J.K.M
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