En prenant la tête d'une entreprise ayant perdu près de 60% de son chiffre d'affaires au cours des quatre dernières années, le nouveau directeur général, Joël Pono Opapé avait la lourde mission de redresser la barre. Qu'a-t-il entrepris durant ses 100 premiers jours ?
LE 22 mars 2018, Joël Pono Opapé prenait la tête de la Société de formulations de lubrifiants, avec une mission de "redressement, pour une prospérité partagée". Samedi dernier, dans une salle de réunion, le nouveau DG a dressé, à la faveur d'un échange avec les médias, le bilan de ses 100 premiers jours.
D'entrée de jeu, il a décrit la situation de l’entreprise à son arrivée. Pizolub, a-t-il rappelé, créé le 22 septembre 1978, dans le cadre de la Provision pour investissements diversifiés (PID), a en effet perdu, ces quatre dernières années, près de 60% de son chiffre d'affaires. Et en 2017 n'a réalisé que 28% de sa capacité de production.
Après avoir rendu opérationnel l'outil de production, réaménagé les différents services, formé 100 jeunes pour en embaucher pour l'instant 38, la direction générale de Pizolub a entrepris plusieurs démarches auprès de nombreux services (banques, douanes, clients...) dans le but de booster le rendement de la société.
RAD
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