n'est que partie remise ! C'est en substance ce qui ressort de la conférence de presse conjointe animée, hier, au siège de Dynamique Unitaire (DU) sis à Awendjé dans le 4 e arrondissement de Libreville, par la centrale syndicale DU, le Samtac (Transport et aviation civile), le Synafopra (Fonction publique) et le Syprocom (Communication).
Cette sortie médiatique avait pour objectif " d'édifier l'opinion nationale et internationale sur les arrestations des leaders syndicaux des confédérations syndicales sus-citées le 28 août dernier au rond-point de la Démocratie". En effet, " pendant cette marche qui n'a pas pu se dérouler, un dispositif impressionnant des forces de l'ordre et de sécurité a été déployé avec pour but d'enlever tous ceux qui voulaient manifester", a indiqué le leader de la centrale syndicale, Jean-Rémy Yama.
Ces formations syndicales, qui affirment " avoir annoncé par voie d'huissier de justice, les autorités compétentes de la marche de protestation pacifique, ont été surpris de la décision du ministre de l'Intérieur et des gouverneurs de province, d'interdire la manifestation à Libreville et dans le reste du pays".
Pour Jean-Rémy Yama, cette réponse de la part desdites autorité est contraire aux dispositions prévues par la loi en son article 1/ 2017 du 3 août 2017 relative aux réunions et manifestations publiques en République gabonaise où " les réunions et manifestations publiques sont libres".
Aussi ces derniers ont-ils promis de poursuivre le combat afin d'obtenir gain de cause, et ont signalé qu'ils marcheront tôt ou tard.
H.N.M
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