Circuler en véhicule est redevenu un calvaire dans la province de l'Ogooué-Ivindo. Avec le retour des pluies, les voies de communication départementales ont revêtu leur triste visage de '' routes de misère ".
L'érosion causée par les pluies et les eaux de ruissellement a laissé de nombreux sillons, qui sont autant de pièges pour les automobilistes. « Avec ces routes, nous abîmons nos voitures, et les frais de réparation pèsent sur nos comptes d'exploitation et résultats », explique Jean Claude Nguéma, promoteur de l'agence de voyages JC Transport.
En effet, sur ce troncon Ovan-Makokou, des pentes parfois abruptes, sans recouvrement de latérite, sont autant d'obstacles qui commandent aux chauffeurs non expérimentés de ne pas prendre le volant, en temps de pluie. Même les chauffeurs expérimentés doivent parfois se faire aider par les passagers.
Il n'est donc pas surprenant que les automobilistes consciencieux, ne voulant pas se retrouver dans les ravins, parcourent ce tronçon en 4 ou 5 heures.
Ailleurs, à mesure que l'on s'enfonce à l'intérieur de l'Ogooué-Ivindo, les routes départementales présentent un piteux état. Sur l'axe Makokou-Mékambo, après le district de Batouala, la vitesse maximale recommandée excède rarement les 35 kilomètres par heure. Il faut donc compter 5 heures, par beau temps (sol sec) pour couvrir cette distance, longue de 185 km.
Innocent M'BADOUMA
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