Tous les efforts entrepris par le Gabon pour l’amélioration de son environnement des affaires n’auront pas été vains, malgré sa perte de 3 places dans le classement Doing Business 2019.
Une contre-performance qui a été largement interprétée par les médias comme un échec cuisant de toutes les réformes engagées par l’Etat au niveau de l’Agence nationale de promotion des investissements privés du Gabon (ANPI-Gabon).
Pourtant, d’après la représentation locale de la Banque mondiale, les autorités sont créditées de quelques améliorations notables. En effet, deux réformes appuyées par le Projet de promotion de l’investissement et de la compétitivité (PPIC) ont été prises en compte par le rapport Doing Business 2019. Il s’agit des indicateurs "Création d’entreprise" et "Obtention d’un permis de construction".
Il faut savoir que le principal indicateur qui a précipité la chute du Gabon est la rubrique : "Paiement des taxes et impôts" ( -15 points). Pour la Banque mondiale, cet indicateur constitue aujourd’hui le principal frein à l’amélioration de l’environnement des affaires au Gabon.
En effet, dans sa méthodologie, Doing Business prend en compte toutes les taxes et impôts, y compris les cotisations obligatoires qu’une entreprise de taille moyenne doit payer ou qui lui sont retenues chaque année, ainsi que les démarches administratives nécessaires pour leur paiement et le respect des procédures de post-déclaration d’impôts.
Maxime Serge MIHINDOU
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