Dans le Cadre de programmation pays (CPP), le Gabon et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture ont scellé un accord de coopération sur la période 2017-2022. Fruit d'une concertation de différentes parties prenantes, le CPP vise à créer des synergies dans trois domaines spécifiques : le renforcement de la gouvernance institutionnelle et des capacités nationales, la gestion des ressources naturelles et le développement des chaînes de valeur durables dans l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et l’aquaculture.
Comment « faire de l’agriculture un véritable levier de diversification de l’économie nationale ? » Le gouvernement gabonais et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont défriché des pistes.
Le premier domaine prioritaire est relatif au renforcement de la gouvernance institutionnelle et des capacités nationales. En effet, la gouvernance institutionnelle pourrait constituer un premier obstacle à la mise en œuvre du développement économique et social. Car, malgré les efforts faits pour améliorer le cadre juridique, un certain nombre de textes relatifs au secteur agricole sont obsolètes, et incomplets. Donc, d’une applicabilité réduite.
Au plan des politiques, si le plan opérationnel du Gabon Vert donne des orientations sectorielles, il reste que seul le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, chargé du programme Graine a actualisé sa stratégie.
Des stratégies et des plans de développement sont à élaborer ou à actualiser dans le domaine de l’élevage, des Produits forestiers non ligneux (PFNL), de la pêche et de l’aquaculture.
Le deuxième domaine prioritaire est relatif à "la gestion durable des ressources naturelles". S'agissant de la gestion durable desdites ressources, le Gabon mise sur une gestion durable et veut gagner le pari de se développer sans détruire son capita... I. M'B (Source FAO)
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