Trois ans après Andrea Palini (2e du classement général final), et pour sa première participation, Niccolo Bonifazio a fait mieux que son compatriote, en atteignant le sommet de la hiérarchie de la course organisée cette année au Gabon, du 21 au 27 janvier.
Arrivé sur la pointe des pieds en ce début d'année dans l'écurie Direct Energie, l'Italien, transfuge de Bahrain-Merida, et devenu professionnel dans son pays chez Lampre-Merida (comme Palini), a bousculé la hiérarchie dans sa nouvelle écurie dès l'entrée en matière dans le Haut-Ogooué (Bongoville-Moanda). Au détriment des tauliers que sont les Français Adrien Petit et Yohan Gene, deux anciens vainqueurs de la Tropicale Amissa Bongo : 2016 pour le premier, puis 2013 et 2017 pour le second.
La donne étant claire depuis la troisième victoire d'étape (Bitam-Mongomo) de Bonifazio, le patron de Direct Energie, Jean-René Bernaudeau n'attendait pas moins de ses poulains qu'une union sacrée autour de celui qui a porté le maillot jaune du classement général de bout en bout. A défaut d'offrir un nouveau titre par équipe à son employeur français, le coureur de 25 ans a succédé au Rwandais Joseph Areruya, au terme d'une dernière étape (Nkok-Libreville) courue (sur 140 kilomètres) en grande partie dans les rues de Libreville.
James Angelo LOUNDOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon sport