Les membres du bureau exécutif du Syndicat national des personnels de santé (Synaps) étaient réunis hier, vendredi 15 février 2019, à leur siège, sis au quartier La-Peyrie, dans le 3e arrondissement de Libreville, pour un point-presse.
Il s'agissait, pour ces syndicalistes, d'entretenir la presse sur la situation de leur secteur depuis leur dernière rencontre. Lors de cette circonstance, ils identifiaient les préoccupations pendantes du personnel de santé, à savoir l'absence d'un organisme fixant l'organisation des services du ministère de la Santé, le phénomène des intérims à durée indéfinie, l'inexistence des textes d'application organisant le fonctionnement des centres hospitaliers universitaires.
Ne constatant aucune avancée dans la résolution de toutes ces préoccupations, le bureau exécutif du Synaps a invité le gouvernement à accélérer la restauration du système de santé gabonais. Laquelle passe, entre autres, par une meilleure gouvernance des structures de santé hospitalières de Libreville.
« Le Synaps s'insurge contre la gouvernance anachronique, qui consiste à vouloir rendre autonomes les structures sanitaires. Ainsi, les structures sont confrontées à des difficultés pour faire la maintenance du plateau technique et s'approvisionner en médicaments. Le malade devient de plus en plus victime de toute cette situation », a fait savoir Serghes Mickala Moundanga, le secrétaire général du Synaps.
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