études d’abord, le sexe après ". C’est le thème de la campagne que les membres de l’organisation non gouvernementale (Ong) Malachie ont entamé, le 17 mai dernier, par le collège Louis-Bigmann d'Akanda, à l’endroit des apprenants des établissements scolaires de Libreville et de l’arrière-pays.
Deuxième étape, cette semaine : le collège d'Avormbam. Si l’activité cible particulièrement les élèves de 6 e jusqu'en 3 e, le corps enseignant n’est cependant pas en reste. Cette campagne de sensibilisation sur la santé sexuelle de la reproduction vise à informer les jeunes et la population dans son ensemble de leurs droits en la matière. À susciter des changements de comportements, à travers une prise de conscience des élèves. Former des pairs éducateurs en santé sexuelle reproductive, impliquer les parents d’élèves, les enseignants, les autorités sanitaires et sociales pour la promotion de l’éducation sexuelle.
" Il s’agit, en somme, de sensibiliser les apprenants aux VIH/Sida, maladies sexuellement transmissibles (MST) et au planning familial ", a indiqué Joannie Mahinou, secrétaire générale de Malachie. Pour elle, "les questions de santé sexuelle reproductive constituent un enjeu majeur, d’autant que les jeunes prennent parfois des décisions susceptibles de mettre en péril leur avenir. En s’exposant, notamment, aux rapports sexuels précoces, aux infections sexuellement transmissibles (IST) et aux grossesses non désirées."
SCOM
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