Ce regroupement a tiré hier la sonnette d'alarme. La filière forêt-bois accuse les contrecoups du scandale du "Kevazingo". Les quinze sociétés affiliées invitent l'administration à une action urgente de sauvetage de l'industrie du bois.
L'Union des forestiers industriels du Gabon et aménagistes (Ufiga) a tenu hier, à son siège de Libreville - Boulevard Triomphal - un point de presse au cours duquel il a été question, pour ce groupement de 15 sociétés, de tirer la sonnette d'alarme et préciser ce qui ne tient plus de la rumeur. A savoir, dire l'ampleur des dégats de " l'affaire Kevazingo" sur la filière forêt-bois pour les entreprises utilisant le port d'Owendo, expliquer les impacts sur la trésorie des entreprises membres de cette organisation, dresser le point actuel des pertes effectives d'emplois, montrer le risque de mise en chômage progressive des employés, si rien n'est fait dans une semaine.
Les forestiers industriels et aménagistes ont aussi relevé les risques judiciaires du non-respect de contrats de livraison avec les clients internationaux, et la perte potentielle des débouchés à l'étranger pour les produits gabonais.
Dès l'entame de son propos, Françoise Van De Ven, déléguée générale de l'Ufiga, encadrée par Lucien Oguenda-Joseph et Jean Mounguengui, respectivement directeurs des ressources humaines de Rougier Gabon et de Précious Woods, est allée droit au but : "Depuis de nombreux mois, l'activité économique de nos membres s'est fortement dégradée, suite au dossier Kevazingo, dans lequel aucun de nos membres n'est et n'a, à aucun moment, été sous enquête."
Innocent M'BADOUMA
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