Dans une tribune publiée, le 20 mai dernier, dans nos colonnes, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Nicole Asselé, rappelait fort opportunément les principales raisons contraignant aujourd’hui l’institution qu’elle dirige à reconsidérer la décision prise en 2014, portant mensualisation du paiement des pensions aux retraités des secteurs privé et parapublic.
S’adressant particulièrement aux principaux concernés, dont elle disait comprendre le malaise et l’inconfort de la décision du retour à la trimestrialisation, Nicole Asselé appelait alors à savoir raison garder pour éviter de verser dans une question vitale pour la CNSS "des débats de personnes et des attitudes passionnelles", selon ses propres termes.
Loin de nous la volonté de servir de carapace-refuge au DG de la CNSS et vouer aux gémonies les retraités en colère, une colère somme toute justifiée, nous voulons simplement ici interroger les faits et interpeller la responsabilité des uns et des autres sur les tenants et aboutissants des enjeux actuels qui déterminent, à s’y méprendre, l’avenir de la CNSS, un des bras séculiers du gouvernement dans la mise en œuvre des politiques de solidarité et de cohésion nationale.
De fait, depuis son arrivée à la tête de la CNSS, il y a un peu moins de deux ans, l’actuel DG n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur le "lourd passif'' de l’institution dont elle héritait la charge, multipliant à cet effet des rencontres avec la presse, le patronat et les partenaires sociaux.
Issa IBRAHIM
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