Le Gabon, qui prenait part au huitième forum Chine-Afrique des Think-Tanks tenu å Pékin lundi et mardi derniers, a fait entendre son plaidoyer en faveur d’un rééquilibrage de "l’axe import-export " entre la Chine et l’Afrique.
Ines Cécilia Moussavou, représentant la partie gabonaise lors de ces assises, et pour qui les infrastructures construites par des entreprises chinoises " apparaissent comme la force de ce partenariat entre la Chine et l’Afrique", a souhaité que davantage d’efforts soient faits pour rendre équitables les échanges commerciaux. "Autant les pays africains importent de la Chine, autant ils devraient pouvoir vendre sur le marché chinois", a-t-elle déclaré.
Si cette experte, membre de l’institut Prométhée, sollicite une "meilleure ouverture du marché chinois" aux produits africains, elle souhaite tout de même que les entreprises africaines soient plus "combattives et agressives pour surmonter (…) les barrières tarifaires" qui, selon elle, constituent un noeud dans les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique.
La représentante gabonaise a aussi abordé la question de l’insertion de jeunes Africains sortis des universités de Chine dans les sociétés chinoises basées en Afrique, estimant que l’avantage de la langue devrait être un atout pour ces jeunes. Dans cette même lancée, Ines Moussavou pense que l’Institut Confucius serait un facilitateur dans le processus d’insertion professionnelle des jeunes Africains au sein des entreprises chinoises.
GOM
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