Ne voulant pas se faire larguer par les États-Unis ou la Chine, la France soigne sa présence au côté des pays africains, notamment des startupeurs africains en quête d'argent frais, pour lancer ou développer leurs entreprises.
Déjà en novembre 2017, à l'université de Ouagadougou, le président Emmanuel Macron, interpellant la jeunesse connectée du continent africain, a parlé d'une révolution qu'il convient de conduire ensemble. "Cette révolution qui permettra le sursaut de la jeunesse, c'est celle de l'innovation et avec elle de l'entrepreneuriat", avait-il dit.
Afin de lier l'acte à la parole, faciliter l'accompagnement et le financement des start-up africaines, l'Agence française de développement vient de lancer un nouveau fonds d'amorçage, doté de 9,855 milliards de francs FCFA. Ce dispositif d'accompagnement et de financement permettra aux jeunes pousses émergentes d'accéder à un soutien financier, pouvant aller jusqu'à 197 millions de francs CFA.
À noter qu'au niveau du Gabon, des start-up ont pu bénéficier des précédents fonds mis en place par la France. Soit sous la. C'est le cas de l'École 241, qui a bénéficié de 60 000 euros (environ 39 millions de FCFA) en 2018 pour aider l'école à démarrer. Le nouveau fonds d'amorçage est donc une opportunité nouvelle pour les startupeurs gabonais de lever des fonds nécessaires au développement de leurs PME. De manière globale, l'appui de la France au décollage des start-up africaines s'est intensifié avec l'initiative Digital Africa.
Innocent M'BADOUMA
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie