C'est sous des airs de ''Me maneya'a ening'' (J'ai fini avec la vie), un titre quasi prémonitoire de son riche répertoire musical, que Delphine Assonzonck Oyeghe, plus connue sous le pseudonyme de Maman Dédé, a été accompagnée à sa dernière demeure par une foule digne de sa notoriété, ce dimanche 12 janvier 2020 au quartier N'koltang, dans le 2e arrondissement de la commune de N'toum.
L'artiste-musicienne de renom est décédée le 28 décembre 2019 à l'hôpital militaire d'Akanda, des suites d'un accident vasculaire cérébral (AVC), après plusieurs mois de lutte contre la maladie.
Ainsi, après la sortie de la dépouille le vendredi 11 janvier, le cortège funèbre s'est ébranlé vers notre Dame de L’Assomption de Sainte-Marie, où une messe a été dite en présence de l'archevêque de Libreville, Mgr Basile Mve Engone, pour le repos de l'âme de celle qui vient de quitter le monde des vivants, dans sa 81e année.
Après le culte, la dépouille a ensuite été conduite au domicile familial de Nkoltang, où plusieurs artistes locaux dont le groupe de l'Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG) N'kol Engong, dont elle était membre fondatrice et lead vocal, se sont déportés pour un ultime hommage à l'artiste disparue. C'est le lendemain, samedi, que Maman Dédé a été inhumée après une messe mortuaire dite par le père Daniel, curé de l'Église Ste-Thérèse de l'enfant Jésus d'Essassa.
Dans l'assistance, nombreuse, venue dire adieu à l'illustre disparue, on dénombrait plusieurs personnalités dont le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, ainsi que plusieurs membres de son gouvernement, mais également des cadres et notabilités du Komo-Mondah, la contrée de Maman Dédé.
AN
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