Onze titres qui jalonnent l'essentiel d'une carrière musicale ayant pris son envol dans les années 80. Le spectacle peut commencer. Angèle Assélé, une des vedettes de la musique gabonaise, a retrouvé son public jeudi dernier au Casino Croisette, dans un concert live.
L'auteure de "Associé" a effectué une entrée scénique au ton de la tradition, sur un air du ndjembè-omyéné, avec le titre "Azeva mintche" extrait de son dernier album Essentiel (2 014). Elle embraye aussitôt sur le ndjobi altogovéen avec sa chanson à succès "Odjandja ngori", dans une tenue scénique différente. Ouverture sur la modernité à partir du classique "Esperancia", qui fait danser tant de générations de mélomanes. L'effet ne tarde pas dans la salle : le public exulte, les refrains sont repris par des voix nostalgiques de ces airs d'antan. "C'est pour rappeler ces temps-là", lance la vedette de la soirée. "Restons dans ces temps-là", lui répond-on dans le public.
L'ambiance se propage au gré des titres distillés : "Espoir", "Amour sans frontières", "Nanette", " Mi tonda wè", "Au hasard", "Papi"… Des chansons, des souvenirs, des époques et des mélomanes enthousiastes, qui ne boudent guère leur plaisir. Encourageant et accompagnant la star par des applaudissements nourris. Certains ne résistant pas à l'envie de monter sur scène, de danser et de la couvrir de billets de banque.
Comme il fallait s'y attendre, la chanson "Ambiance ampugu", extraite de l'album Feeling love (1 998) dans lequel l'ambassadrice de l'Unesco pour la paix fait le tour du Gabon en chanson, a véritablement remué la salle. Et que dire du titre "Amy", extrait du même album, qui a été redemandé par des interminables "Bis, bis…" !
Issa IBRAHIM
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