En raison de la rupture au niveau mondial de son principal intrant de fabrication, l’usine a dû suspendre la production de gel, obligeant le ministère de la Santé à autoriser l’importation de ce produit de prévention indispensable. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre.
En lançant ses activités dans le cadre de la production des solutions hydroalcooliques, l’usine de fabrication de médicaments de Nkok s’est aussitôt heurtée à une explosion de la demande. Sitôt les premiers produits ventilés dans les circuits commerciaux, la société a dû faire face à une autre difficulté majeure : la crise mondiale de l’alcool, le principal intrant, à l’origine de la baisse drastique de la production en avril dernier.
Une situation qui a contraint le ministère de la Santé, à travers la décision 00052, portant autorisation spéciale d’importation de dispositifs médicaux, à offrir la latitude d’agir à un opérateur économique. Aussi, la société SKS a commandé 200 bombonnes de solutions hydroalcooliques de deux litres et 20 distributeurs automatiques de cette solution contenant 600 ml, dotés de capteurs intelligents. Le même prestataire devrait également importer 190 distributeurs manuels de 600 ml et 50 thermomètres infrarouges modèles de type TH 300.
Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre à Nkok. En effet, une fois l’intrant de base reçu, l’usine, d’une capacité de production de 60 000 gels hydroalcooliques par jour, a aussitôt relancé ses machines. Aussi depuis le début de cette semaine, les solutions hydroalcooliques de santé pharmaceutique de ce label sont-elles disponibles à l’Office pharmaceutique national (OPN).
Styve Claudel ONDO MINKO
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