L'urgence de protéger 30 % de la planète d'ici 2030 était au centre d'une réunion par visioconférence organisée jeudi par les gouvernements du Costa Rica et de France. Et à laquelle ont pris part des représentants des Parties à la Convention sur la diversité biologique, des scientifiques, et plusieurs ministres en charge de l’Environnement dont ceux du Gabon, Lee White, et du Congo-Brazzaville.
Les deux pays organisateurs de cette rencontre virtuelle sont coprésidents de la Coalition pour une haute ambition pour la nature et l’homme. Dans le cadre du contexte mondial actuel marqué par la crise sanitaire inédite du Covid-19, en lien avec un virus d’origine animale, les records de chaleur mondiaux, ou encore des alertes scientifiques face à la dégradation de la nature, cette réunion a été l’occasion de mobiliser les acteurs autour de la préservation de la biodiversité et en faveur de la protection des écosystèmes, afin de protéger la santé des populations humaines, assurer le bien-être collectif et préserver les générations futures.
Pour le ministre Lee White, l’initiative "30 % d’aires protégées d’ici 2 030 ", lancée par le Costa Rica et la France, est un objectif ambitieux, mais réaliste. " Cet objectif mondial que nous devons nous approprier signifie s’engager ensemble, selon nos possibilités respectives, à atteindre un résultat dont nous bénéficierons tous ! La corrélation forte entre le changement climatique, la biodiversité et le bien-être humain ne peut plus être ignorée. C’est cette vague de destruction naturelle qui crée les conditions idéales pour la propagation des zoonoses, telles que la Covid-19", a-t-il souligné.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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