Fortement impacté par l'épidémie, le trafic aérien reprend peu à peu au Gabon, comme en atteste la récente note du ministre des Transports annonçant l'augmentation d'un cran des vols nationaux et internationaux.
Le coronavirus qui fait rage a déjà tué plus de 826 000 personnes à travers le monde et se propage de plus en plus rapidement en dehors de la Chine, et ce notamment à cause du trafic aérien. La fermeture en cascade des aéroports et l’annulation de certains vols à risque ont permis de réduire considérablement le nombre de cas dans les pays autres que la Chine.
On se souviendra du cas zéro gabonais qui a eu pour porte d'entrée l'aéroport international Léon-Mba de Libreville, précisément par la compagnie aérienne Air France. Et si cet allègement des restrictions des vols constituait une menace ? Si nos terminaux vont, dès le 1er septembre prochain, retrouver l'agitation quasi-normale du trafic aérien avec l'annonce gouvernementale, qu'en est-il du filet de sécurité aéroportuaire exigé en pareille circonstance ? Car cette période coïncide également avec la rentrée scolaire, donc des grands mouvements en aller-retour.
Avec la hausse des cas de contaminations dans d'autres pays tels que la France, l'Espagne, les États-Unis, etc., les aéroports ont dû revoir les mesures sanitaires visant à renforcer la sécurité et l'hygiène de leurs terminaux. À côté du contrôle de température aux arrivées, les grands aéroports ont réalisé le déploiement d'un système de protection qui passe par la réalisation d'un test PCR COVID-19 rapide en cas de température supérieure à 38 °C. Qu'en sera-t-il dans notre pays ?
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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