Les incidents à répétition qui surviennent sur la voie ferrée ont contraint le secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), Prospère Ekomesse Nguema, à convier le directeur général (alors par intérim) de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), Christian Magni, à une réunion de crise, vendredi 17 octobre dernier.
Objectif de la rencontre : renforcer la coordination transversale de la sécurité, en identifiant et en traitant les sujets d’intérêt commun, ponctuels ou récurrents relatifs à la sécurité ferroviaire. D’autant que l’on a enregistré, en l’espace de six mois, cinq (5) déraillements, entre le 11 mai et le 10 octobre 2020.
À la faveur de cette réunion de crise, le secrétaire exécutif de l’ARTF a évoqué les limites de l'Autorité à jouer correctement le rôle de gendarme de la voie. À savoir, l’absence d’une draisine de type EM80 et d’une Plasser. Ces véhicules automoteurs dont dispose par contre Setrag permettent respectivement d’enregistrer les paramètres de la voie ferrée, puis de procéder à l’entretien et la surveillance du linéaire.
Tous ces manquements font que l’ARTF se contente des diagnostics, à sens unique, transmis par l’opérateur économique. D’où sa décision d’inscrire l’achat de ces instruments dans le cadre de son projet d’investissement de l’année en cours. De son côté, le DG de la Setrag, Christian Magni, a reconnu le bien-fondé d’une collaboration plus harmonieuse entre les deux parties pour un contrôle plus efficient. Avant de revenir sur l’état de l’infrastructure vieille de 44 ans, avec des zones instables entre Ntoum et Abanga.
Styve Claudel ONDO MINKO
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