La démarche se veut à la fois explicative et pédagogique. Elle va, selon le ministère de l'Intérieur, s'étendre, cette semaine, à d'autres leaders religieux. Suite à l’annonce, par les responsables des églises, de la reprise de leurs activités cultuelles ce 25 octobre – ce qui apparaît aux yeux de l'opinion comme une défiance à l’autorité –, le ministre d’État en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a reçu lundi l'archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba Ba.
Le ministre en charge du Culte a ainsi réaffirmé à Jean Patrick Iba Ba qu’à travers les mesures d’allègement arrêtées par le gouvernement dans leur deuxième déclinaison, il n’y a aucune volonté des pouvoirs publics de vouloir museler les ordres religieux. Et, par-delà des lieux du culte, Lambert Noël Matha a rappelé au responsable catholique que les mesures d’allègement énoncées vendredi dernier à Libreville sont progressives et concernent tous les secteurs fortement impactés par la pandémie actuelle de Covid-19.
L’archevêque de Libreville a saisi à son tour l'occasion pour traduire au ministre du Culte le ressenti des fidèles face à la dureté de ces mesures vis-à-vis de l’Église. Ce sur quoi le ministre d'État s'est voulu rassurant. Pour lui, cette perception ne reflète nullement la volonté du gouvernement ''guidé par le principe de précaution'' en vue d'éviter la mise en danger des fidèles et des citoyens. Comme cela s'est vu ailleurs.
Tous les autres aspects liés à ces dernières mesures (rituel de la célébration eucharistique, quota des fidèles, nombre de cultes…), ont été passés en revue par le ministre de l'Intérieur et son hôte du jour.
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