Les travaux de l'atelier sur le Plan national d'affectation des terres (PNAT) se sont achevés dernièrement à Libreville sur une note de satisfaction.
Les participants ont pu harmoniser leurs points de vue sur les outils de travail et de gestion des données collectées. Le directeur de cabinet du ministre chargé du Plan d'affectation des terres, Ludovic Ngok Banak, s’est dit satisfait des conclusions des différents travaux appelées à enrichir l'ensemble des documents soumis à l’examen des experts.
À l’issue de ce rendez-vous, les participants ont recommandé la promulgation de certaines lois ou encore l’élaboration des cadres juridiques. Lesquels devraient permettre d’aider à une meilleure réglementation des mécanismes d'affectation des terres et de protection du domaine rural ainsi que des forêts ancestrales. Mais aussi de promouvoir les zones agricoles dans le cadre de l'autonomisation économique des jeunes et des femmes, et l’actualisation du fichier des villes et villages, en collaboration avec le ministère de l'Intérieur.
Le PNAT est un outil d'aide à la décision. Notamment celle d’allouer de manière optimale les zones, aux différents usages, en excluant les forêts primaires, les forêts à haute valeur de conservation et les forêts à haut stock de carbone.
Cette politique liée à l’aménagement du territoire va permettre donc d’atténuer de façon directe et indirecte les moteurs de la déforestation présente et future. Et également d'assurer une meilleure planification et orientation de l’expansion des activités agricoles, de l’exploitation forestière et de développement des infrastructures et des activités minières. Le PNAT aide enfin à clarifier l’utilisation foncière, objet de confusion et d’un manque de planification sur la conversion des terres, grâce à l’exercice de cartographie des terroirs villageois qui sera conduit sur l’ensemble du territoire.
Jean MADOUMA
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie