Après les 100 jours de la Première ministre Rose-Christiane Ossouka-Raponda à la tête du gouvernement, certains partenaires sociaux, notamment ceux du secteur de l'éducation, sans vouloir être trop critiques à son endroit en raison du caractère inédit de la nomination d'une femme à ce poste de responsabilité, se disent quelque peu satisfaits du pari qu'elle a jusque-là su relever en établissant une communication franche avec ces derniers.
"Il faut reconnaître que le Premier ministre est une dame et c'est la première fois qu'une dame occupe ces prestigieuses fonctions. Donc nous ne pouvons pas la juger aussi sévèrement et nous ne pouvons pas non plus faire des critiques vaines sur le bilan de ses 100 à la tête du gouvernement. Mais nous pensons que dès son arrivée, madame le Premier ministre a voulu être visible dans son action. En somme, du point de vue de la communication elle est quand même là", a reconnu le secrétaire général du Syndicat de l'éducation nationale (Sena), Fridolin Mve Messa.
Si la cheffe du gouvernement a pu relever le défi de la communication, il n'en demeure pas moins que son action reste attendue sur plusieurs fronts par les partenaires sociaux, dont le plus imminent reste de façon générale la concrétisation des recommandations du forum de la Fonction publique. Et de manière plus particulière, les partenaires de l'éducation souhaitent "que le Premier ministre ait un regard plus spécifique sur ce domaine. Parce que c'est l'éducation qui est à la base de tout. Car, si un pays veut se développer, il faudrait que la priorité soit donnée à la formation de sa ressource humaine. Donc pour nous, partenaires du secteur de l'éducation, nous attendons que le chef du gouvernement ait une oreille attentive aux sollicitations des partenaires du secteur de l'éducation afin que l'école gabonaise puisse retrouver ses lettres de noblesse", a plaidé le SG du Sena.
Sveltana NTSAME NDONG
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