ÉTRANGE paradoxe
ÉTRANGE paradoxe. Alors qu'on pouvait raisonnablement penser qu'avec la mise sous cloche du pays, consécutive à la lutte contre la pandémie de coronavirus, la délinquance suivrait une pente descendante, il n'en est absolument rien ! Entendu que les chiffres rendus publics, mercredi dernier, par le commandant en chef des Forces de police nationale, Serge Hervé Ngoma, lors de la présentation des vœux au couple présidentiel, laissent clairement apparaître une augmentation de la délinquance et de la criminalité durant la période de confinement.
Qu'est-ce à dire ? C'est à croire que les délinquants se sont parfaitement adaptés aux règles du confinement, en trouvant le moyen de les enfreindre. Une " ingéniosité" et " un savoir-faire" au service du mal, qui s'est traduit par une hausse substantielle des infractions contre les biens et les personnes. Et par l'interpellation, du 12 avril au 31 décembre 2020, d'environ cinq mille (5 000) personnes, pour non-respect des mesures gouvernementales liées à la lutte contre la propagation du coronavirus, a révélé le général Serge Hervé Ngoma.
Des personnes qui, visiblement, de manière clandestine, se sont organisées à mettre en place des réseaux en marge des heures du couvre-feu. Ce qui se traduit, entre autres, dans certains quartiers de Libreville, par une vie nocturne.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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