C'EST certainement le début du démantèlement de l'un des réseaux les plus importants de trafic de produits contrefaits, voire prohibés et de drogue, importés d'autres pays et vendus sur le marché noir à Libreville et dans d'autres localités du Gabon
C'EST certainement le début du démantèlement de l'un des réseaux les plus importants de trafic de produits contrefaits, voire prohibés et de drogue, importés d'autres pays et vendus sur le marché noir à Libreville et dans d'autres localités du Gabon. Emmanuel Azumaïro, 47 ans, d'origine nigériane, membre présumé de cette nébuleuse, a donc été interpellé le 27 janvier 2021, par les agents de la Direction générale de recherches (DGR) au port d'Owendo.
Le contrebandier présumé avait en sa possession un important stock de produits interdits à la vente et contrefaits, emballés dans un colis en provenance du Nigeria. Notamment des plaquettes en quantité importante de tramadols hydrochloriques (cobolo) et autres somnifères, plusieurs paquets de drogue, 7 500 faux billets de 100 euros, des tubes de dentifrice, des pommades de massage avec effet de grossissement des seins et des fesses chez les femmes, des produits aphrodisiaques, des jus de boisson et bien d'autres produits illicites.
Devant les agents, Emmanuel Azumaïro décline (curieusement) toute appartenance à un quelconque réseau de trafiquants et dit ne pas être le propriétaire du colis en question. Et qu'il serait plutôt un marin détenteur d'une autorisation dûment signée des responsables de la marine marchande, qui lui permet d'embarquer dans les bateaux reliant Libreville à Lagos et vice versa. " Moi, je suis démarcheur auprès des gens qui envoient les choses du Gabon pour le Nigeria et du Nigeria au Gabon. Il en est de même pour ceux qui voyagent. Ce colis porte certes mon nom, parce que je suis démarcheur, il ne m'appartiens pas et je n'avais aucune idée du contenu de celui-ci. Je ne connais non plus le propriétaire ", s'est-il défendu devant les agents.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
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