INCONTESTABLEMENT, le Championnat d'Afrique des nations (Chan), réservé aux joueurs locaux évoluant uniquement dans un club de leur pays, est devenu, au fil des ans, une belle vitrine qui permet à ces footballeurs d'être mis en valeur et attirer le regard de nombreux recruteurs étrangers
INCONTESTABLEMENT, le Championnat d'Afrique des nations (Chan), réservé aux joueurs locaux évoluant uniquement dans un club de leur pays, est devenu, au fil des ans, une belle vitrine qui permet à ces footballeurs d'être mis en valeur et attirer le regard de nombreux recruteurs étrangers. Ainsi, à défaut d'être recrutés au niveau des différents championnats domestiques, le Chan, pour les joueurs les plus ''doués", est un bon tremplin.
Grâce au Chan, certains talents ont pu s'exiler, pour la plupart en Europe. En 2009, lors de la première édition, en Côte d'ivoire, le Sénégalais Papy Djilobodji, alors joueur de l'ASC Saloum du Sénégal, après le Chan, a signé à Nantes, à l'époque en L2. En 2011, lors de la 2e édition, au Soudan, à laquelle prenait part le Gabon, André Biyogo Poko, juste après cette compétition, avait rejoint les Girondins de Bordeaux.
Ce fut également le cas pour le Congolais de la RDC Jonathan Bolingui, à l'époque attaquant du TP Mazembe qui s'était engagé après le Chan 2016 avec les Belges du Standard Liège…
Pour l'édition 2020, qui vient de s'achever au Cameroun, d'autres joueurs pourraient dans quelques semaines s'exiler en Europe à la lumière de leurs brillantes prestations. C'est le cas du Guinéen du Horoya athlétic club, Morlaye Sylla, auteur d'un Chan abouti. Le Marocain Soufiane Rahimi, meilleur joueur et buteur du tournoi, n'a pas laissé les recruteurs étrangers indifférents à son talent.
W.N.
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