Les regards sont désormais tournés vers le siège de l'Union nationale (UN), sis à l'ancienne Sobraga
Les regards sont désormais tournés vers le siège de l'Union nationale (UN), sis à l'ancienne Sobraga. Et pour cause, le bureau du congrès, présidé par Raphaël Badenga Lendoye, peine à rendre sa copie. Un euphémisme ! Alors que son mandat est désormais forclos (ndlr : un délai de trois mois avait été donné au bureau lors du dernier congrès ordinaire pour expédier la succession de Zacharie Myboto), l'équipe de Raphaël Badenga Lendoye n'a pas encore réussi à organiser l'élection tant attendue. Motus et bouche cousue, à l'ancienne Sobraga le statu quo prévaut. Selon une source digne de foi, deux raisons expliqueraient la léthargie observable à l'œil nu.
Primo, les deux candidats en lice, Paul-Marie Gondjout et Paulette Missambo, ont chacun conçu leur propre fiche de parrainages. Ce qui pose un problème de fond voire de crédibilité. Qu'est ce qui prouve la fiabilité desdites fiches ? Cette pratique n'ouvre-t-elle pas la porte à la fraude et au désordre ? Ces fiches émanent-elles réellement des militants de l'écurie politique du "vieil homme", Zacharie Myboto ? Des interrogations loin d'être anodines. Le bon sens voudrait que les fiches de parrainage soient d'une part uniformes et d'autre part conçues par le bureau du congrès.
Secondo, le fichier électoral constitue un autre écueil, et pas des moindres. En effet, les délégations devant participer à l'élection du successeur de Zacharie Myboto constituent un véritable casse-tête chinois.
Yannick Franz IGOHO
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