LE vol à main armée, commis par Sledje Ness Mouelé-Mouelé sur Junior Koumba-Mavioga, est l'affaire jugée le 2 avril dernier au 15e jour de la session criminelle de Port-Gentil
LE vol à main armée, commis par Sledje Ness Mouelé-Mouelé sur Junior Koumba-Mavioga, est l'affaire jugée le 2 avril dernier au 15e jour de la session criminelle de Port-Gentil. Un crime pour lequel il a écopé 11 ans de prison. Le Ministère public ayant plutôt requis la culpabilité de l'accusé, tout en sollicitant de la Cour une peine qui couvrirait la durée de sa détention préventive.
Dans la nuit du 15 au 16 février 2018 vers 3 heures, Junior Koumba-Mavioga interpelle dame Anne-Marie Koumba-Doukaga, puis lui propose de cheminer ensemble, non sans lui faire des avances. Cette dernière oppose un refus catégorique qui met l'homme manifestement en colère au point qu'il se met à la brutaliser. Par la suite, trois jeunes individus arrivent sur les lieux et l'un d'entre eux, Sledje Ness Mouelé-Mouelé, assène à Junior Koumba-Mavioga un coup de couteau au niveau de l'omoplate. Entre-temps, les autres lui soutirent son téléphone portable de marque Samsung et autres numéraires.
Le 16 février 2018, la victime dépose une plainte contre X auprès de la brigade centre de gendarmerie. L'enquête diligentée aboutit à l'arrestation de Sledje Ness Mouelé-Mouelé, qui reconnaît les faits à lui reprochés. Notamment ceux d'avoir, en compagnie de ses amis, School Boy et Mabiala, frauduleusement soustrait le téléphone portable et d'avoir blessé la victime à l'aide d'un couteau.
Une fois à la barre, l'accusé a reconnu avoir poignardé Junior Koumba-Mavioga. Mais il a refusé avoir subtilisé le téléphone portable et l'argent de la victime. Malgré le fait d'avoir conduit les enquêteurs chez le réparateur de téléphones chez qui l'appareil a été retrouvé.
Le Ministère public, à travers le procureur général, Armel Wilfried Boulé, a requis la culpabilité de l'accusé. Tout en sollicitant de la Cour une peine qui couvrirait la durée de sa détention préventive.
Jean-Paulin ALLOGO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Justice & Faits divers au Gabon