EN cavale depuis le 9 février dernier, après son évasion de la prison centrale de Mouila, Mathilde Moussavou Massendé a été neutralisée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Port-Gentil, mardi 4 mai dernier
EN cavale depuis le 9 février dernier, après son évasion de la prison centrale de Mouila, Mathilde Moussavou Massendé a été neutralisée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Port-Gentil, mardi 4 mai dernier. D'ailleurs, les suspicions relatives à sa présence dans la capitale économique commençaient à alimenter les conversations depuis quelque temps.
Fort des renseignements qui circulaient déjà à ce propos, le commandant de la Légion Ouest de gendarmerie, le colonel Corneille Didjienga, a mis en branle ses troupes, de sorte à procéder à l'interpellation de la fugitive dans les plus brefs délais. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Port-Gentil ayant, entre-temps, été mis au fait de la situation.
De fil en aiguille, le commandant de compagnie de Port-Gentil, le capitaine Thierry Bonda Boundzanga, et ses éléments ont pu mettre la main sur Mathilde Moussavou Massendé, mardi 4 mai dernier.
Sans attendre, mercredi matin, la kidnappeuse d’enfant a été transférée à Mouila, en passant par Lambaréné par voie fluviale. Aussi, Mathilde Moussavou Massendé a-t-elle directement regagné la prison centrale du chef-lieu de la province de la Ngounié.
Pourquoi volez-vous des enfants ? Comment vous êtes-vous évadée du centre de détention de Mouila ? Comment avez-vous fait pour vous retrouver à Port-Gentil ?
" Je ne kidnappe pas les enfants pour leur faire du mal, mais pour les garder, dans la mesure où moi-même je n'arrive mas à en donner naissance. Chaque fois que je contracte une grossesse, celle-ci n'arrive jamais à son terme pour de raisons que je ne maîtrise pas. Du vivant de ma mère, elle a essayé de me traiter, mais tout s'est écroulé à sa mort, en 2013 ", a-t-elle expliqué aux gendarmes devant la presse.
Jean Paulin ALLOGO
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