Bonne nouvelle pour les couples ayant des difficultés de procréation. Le service de procréation médicalement assisté (PMA) du Centre hospitalier universitaire Mère-Enfants Jeanne-Ebori (CHUMEFJE) a ouvert ses portes lundi dernier. Annoncée il y a quelques semaines, cette pratique clinique et biologique où le médecin intervient dans la procréation est désormais bien effective dans cet établissement sanitaire du Gabon. L'environnement est-il adapté à la pratique médicale ? Le responsable de cet établissement, Pr Jean-François Meye répond par l'affirmative. «Je comprends les inquiétudes des uns et des autres. Quand on développe ce genre de laboratoire ici en Afrique, il faut tenir compte de la fragilité des équipements. Le consommable qui n'est pas souvent adapté à notre température exige que nous nous engagions à normer ces paramètres. Je peux donc vous rassurer que l'équipement de la Fondation Jeanne-Ebori est bien prêt pour fonctionner. Nous avons d'ailleurs fait venir deux experts qui ont calibré les appareils de sorte qu'ils soient en bon état de fonctionnement», a rassuré le médecin.
Insémination artificielle, fécondation in vitro, transferts d'embryons congelés et d'injections intracytoplasmiques. Tout ceci n'est évidemment pas à la portée de toutes les bourses. Les coûts sont donnés à titre indicatif. Chaque prise en charge étant personnalisée, les prix peuvent varier d'un patient à un autre, et pour un même patient, d'une tentative à une autre. D'autant plus que les assurances ne prennent pas en charge tout traitement lié à l'infertilité. “Dans la prise en charge il faudra compter le coût des médicaments qui gravite autour de 1,5 million. La partie technique composée des examens et autres s'élève à plus d'un million à 2 millions selon les indications. En gros, la FIV s'élève à 2,8 millions pour une FIV normale, à 3,5 millions quand elle nécessite une technique supplémentaire”, a précisé le Pr Meye.
R.H.A
Libreville/Gabon