S'achemine-t-on enfin vers un début d'exploitation du fer de Belinga ? La récente signature d'une convention minière entre l'État gabonais, représenté par ses ministres des Eaux et Forêts, des Mines et de l'Économie et l'australien Fortescue Metals Group semble augurer de bonnes nouvelles.
En effet mardi dernier à Dubaï aux Émirats arabes unis, Lee white, des Eaux et Forêts, Nicole Jeanine Roboty Mbou, de l'Économie et Elvis Ossindji des Mines et de la Géologie ont scellé avec l'administrateur directeur général de Ivindo Iron SA (Coentreprise de Fortescue), André Baya, ainsi que Phil Mckeiver, représentant de Fortescue, une convention minière pour une première extraction à la mine de Belinga. Ainsi, la première exploitation minière de Belinga est prévue pour la seconde moitié de l'année 2023.
Et cette fois les choses semblent être parties pour aller au bout. Ce qui implique que le projet du gisement de fer de Belinga, dans sa première phase d’exploitation, générera 1 600 emplois et 20 000 autres directs et indirects pour la phase suivante.
De même, avec la phase pilote 2MTPA, près de 200 millions d’USD (122 milliards de FCFA) seront investis en moins de 6 mois. Sur le long terme, Belinga connaîtra dans sa phase d’exploitation à grande échelle plus de 11 milliards USD d’investissements (6 725 milliards de F CFA), faisant de lui l’un des projets le plus important réalisé au Gabon !
Le gisement de Belinga, c'est 4 500 kilomètres carrés de superficie, 2 millions de production annuelle selon les estimations. Et, précise le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans le tweet annonçant cette grande nouvelle, ''conformément à nos exigences, l'exploitation se fera de manière durable''.
hans.mebale
