REBECCA Mbombo Mabicka, une Gabonaise de 30 ans, est décédée le 23 janvier passé dans des conditions troubles à Port-Gentil. C'était au sortir d'un rendez-vous avec une connaissance intime dans un motel. Sur les faits, certains témoignages de ses proches indiquent que Rebecca qui vivait avec son petit ami (OPJ) était en bisbille avec celui-ci. En attendant que les choses s'arrangent, la trentenaire qui gérait un bar au quartier "Quatre-Portes", trouva alors refuge au domicile d’une de ses sœurs. Elle y allait et rentrait quotidiennement à la maison.
Le 24 décembre passé, le couvre-feu étant toujours d’actualité, Rebecca annoncera à sa sœur qu’elle va loger à son bar pour la période des fêtes. Cela lui éviterait, pour sa sécurité, de prendre des risques de circuler nuitamment en tentant de rentrer chaque fois à la maison. Entre-temps, la jeune commerçante entretenait une relation amoureuse avec un homme marié. Le 22 janvier, elle aurait appelé ce dernier, pour un rendez-vous dans un motel situé au quartier Transfo. Dans la chambre, Rebecca annonça à son ami qu’elle est enceinte. Ce dernier lui conseille plutôt d'aller à l’hôpital pour un prélèvement sanguin qui serait plus viable à la place du "bébé test". Le couple aurait eu un rapport sexuel protégé.
Le marié est ensuite reparti. Peu de temps après, Rebecca a commencé à se tordre de douleur au ventre. Elle aurait appelé sa maman, qui aurait joint la sœur, avant de découvrir que sa fille n’était plus chez cette dernière. La jeune femme appelle alors son ex-petit ami. Sur place, il aurait trouvé la porte fermée. Aidé par le concierge de l’hôtel, il la trouve allongée toute nue dans la chambre. Sur-le-champ, il la conduit dans une clinique non loin du motel, dans laquelle il n’y a pas de réanimateur. Le Centre hospitalier régional de Port-Gentil est la structure à lui indiquée. Mais le médecin de Ntchenguè constatera le décès de Rebecca. Contacté grâce au répertoire de la défunte, l'homme marié est actuellement en garde à vue pour nécessité d’enquête. Si certains estiment que la femme pourrait avoir fait une G.U (grossesse extra-utérine), d’autres en appellent à une autopsie pour la manifestation de la vérité. Affaire à suivre.
Christelle NTSAME
Port-Gentil/Gabon
hans.mebale
