La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale du groupe Eramet, a lancé le 7 mai 2024 à son siège à Libreville, la deuxième édition de la campagne annuelle de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Après Libreville, ce sont les villes de Ndjole, Booue, Lastourville et Franceville qui sont concernées par cette caravane de sensibilisation. L’objectif principal de cette campagne est d’informer les populations et le personnel de la Setrag sur les VBG, et les mécanismes mis en place pour lutter contre ces fléaux.
En tant qu’entreprise citoyenne responsable, la Setrag s’est engagée dans une démarche de prévention des VBG et de protection des droits humains, non seulement au sein de l'entreprise, mais également auprès des communautés riveraines. D'où la mise en œuvre de cette caravane de sensibilisation qui comprend des sessions de formation pour son personnel, ses sous-traitants et les relais communautaires.
C'est un exposé sur les différents types de VBG, présenté par Nicole Nguema Metogo, experte des questions liées aux droits fondamentaux des femmes de l'ONG Agir pour le genre, qui a marqué le début de cette campagne de sensibilisation au siège de l'entreprise à Owendo.
Lors des échanges qui s'en sont suivis, l'oratrice a invité chacun à dénoncer de tels agissements, afin de permettre aux femmes et aux hommes de travailler en toutes sûreté et sécurité dans un environnement professionnel où aucune atteinte n’est portée à l’intégrité physique ou psychologique de la personne. « C’est à chacun de veiller à ne pas porter atteinte à l’intégrité de l’autre », a-t-elle martelé.
Il est donc question au cours de cette campagne, de présenter aux employés, aux sous-traitants et aux communautés les différentes formes de violences. Mais également d'informer sur les dispositifs mis en place, non seulement en interne par l’entreprise pour les employés victimes, mais aussi par l’État pour les communautés, si jamais ils sont victimes de ces violences.
« Puisqu’opérant dans l’arrière-pays, nos employés peuvent se retrouver aussi à avoir des comportements déviants auprès des communautés. Donc c’est de là un peu tout l’intérêt de l’entreprise de pouvoir garantir ou protéger les droits des personnes non seulement des employés qui y travaillent, mais également des communautés », a indiqué Inès Mboute, chef de département sociétal et RSE de Setrag.
Josiane MBANG NGUEMA
Libreville/Gabon