Six mois déjà que le Gabon fait face à la Covid-19, ce redoutable virus mortel qui ne cesse d'endeuiller les familles. Dans sa lutte, le gouvernement a consenti des efforts non négligeables, en dépit des écueils qu'il a rencontrés, et qui restent encore perceptibles.
Respect de la distanciation sociale dans les grands espaces, tests de dépistage, d'abord volontaires, puis rendus obligatoires dans certaines administrations et agences de voyages, adoption des gestes barrières et port obligatoire du masque. Si les mesures destinées à freiner la propagation de la pandémie continuent d'être timidement respectées, force est de constater que le dernier cité connaît une faible application par la population. Aussi bien du Grand-Libreville, principal épicentre de la maladie, que dans l'arrière-pays où le Covid-19 connaît une forte progression.
"Nous devons apprendre à vivre avec cette maladie", avait dit la cheffe du gouvernement lors de son récent passage devant les députés. Ce qui exige une nouvelle organisation de la gestion de cette crise. Si certains opérateurs ont bénéficié d'un allègement des mesures restrictives, il reste une autre catégorie qui a, malheureusement, été sévèrement touchée par la crise, et en porte des stigmates, à l'instar des acteurs culturels, des propriétaires des snacks-bars, agences de voyages, night-clubs et autres.
Il en est de même pour la problématique des lieux de culte qui demeure. Fermées depuis le début de la crise au Gabon, les portes des églises et mosquées demeurent closes, ce en violation de l’article 1er, alinéa 2 de la Constitution de notre pays qui stipule que "la liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication, la libre pratique de la religion, sont garanties à tous, sous réserve du respect de l’ordre public".
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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