On en sait désormais un peu plus sur le traitement des personnes testées positives au Covid-19 au sein de nos structures sanitaires. À côté des symptômes liés à la maladie, un nouveau mal a désormais été décelé : celui du traitement inapproprié réservé aux patients.
La fugue de Luc Leyi, présenté comme un journaliste alors qu'il n'en est pas un, du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a permis, vendredi soir, de révéler au grand jour les mauvaises conditions d'accueil et de traitement des personnes qui y sont internées. A travers la vidéo qu'il a postée, faisant suite à tant d'autres posts par d'autres patients auparavant, l'opinion a découvert des conditions indignes d'un milieu hospitalier : entre mauvais accueil et comportement inapproprié des personnels soignants, les malades du Covid-19 sont des laissés-pour-compte et traités tels des "pestiférés".
La vidéo de Luc et celle des autres illustrent cette défaillance qui a davantage entaché l'image de notre système sanitaire en cette période de crise mondialement connue. On apprend que nos malades sont internés dans des chambres dont les conditions d'hygiène sont à l'encontre de la norme en milieu hospitalier et précisément où l'hygiène laisse à désirer pour un hôpital. Etonnant d'apprendre que les malades ou les cas suspectés y côtoient des insectes rampants, comme des cafards, et sont exposés à toutes formes de bactéries présentes dans un environnement où l'hygiène doit être de règle. Et pourtant, on a de cesse de le dire, les chambres des malades du Covid-19 doivent être régulièrement désinfectées, aussi bien pour leur santé que pour le personnel soignant qui les accompagne.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
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