Le Gabon a officiellement franchi le cap de 3 000 cas positifs au Covid-19 depuis le 5 juin courant. Seuil critique, s'il en faut, alors que la pandémie n'a pas encore atteint le pic national annoncé entre mi-mai et mi-juin.
Pis, lors de sa conférence journalière du 2 juin, le Copil (Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus) annonçait l'entrée dans une "phase critique de l'épidémie".
Une phase critique due notamment au nombre élevé de cas positifs, suite aux séries de tests en cours et de la forte affluence de personnes présentant de la fièvre, la toux ou des difficultés respiratoires dans les structures sanitaires publiques et privées de la place. Une situation épidémiologique qui "pourrait durer plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois, en fonction du comportement de la population", avertit le Copil.
En vue d'inverser cette tendance critique, le Comité national de veille invite plus que jamais chacun de nous "à être un ambassadeur de la lutte contre le Covid-19, en sensibilisant aux mesures barrières, ses proches, son entourage familial, professionnel ou sa communauté, pour atténuer l’impact du coronavirus dans notre pays".
Et c'est toujours avec ce souci de briser cette chaîne de contamination communautaire à laquelle fait face notre pays, depuis fin mars, que le Copil encourage au dépistage systématique des cas contacts passant pour des personnes potentiellement contaminées.
"Le cas contact est souvent bien portant, ne présente aucun symptôme, ne se doute de rien. Cette impression de bien-être peut cacher la maladie qui se développe très souvent de manière silencieuse et insidieuse, provoquant parfois des lésions pulmonaires non négligeables", a renseigné le porte-parole du Copil, Guy-Patrick Obiang-Ndong, lors de sa sortie du 5 juin 2020.
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