Sur sa page Facebook, la Direction du lycée privé catholique Don Bosco d'Owendo a publié, mardi passé, des images de véhicules aux vitres cassées et de voitures de police stationnées dans la cour.
Ce sont les stigmates de la violence aveugle causée par des élèves venus du lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) d'Owendo.
Ces derniers, à l'origine d'un saccage en règle, auraient fait irruption dans l'enceinte de Don Bosco pour régler, selon d'autres sources, un différend avec d'autres apprenants.
Dans la foulée, la Direction du lycée privé catholique a dû suspendre les cours jusqu'à nouvel ordre. "Gardez vos enfants à la maison ! Chers parents, suite aux dégâts causés par les élèves de CAPO (lycée technique national Omar Bongo, ndlr) ce matin au lycée Don Bosco, les cours sont suspendus jusqu'à nouvel ordre".
"Une communication relative à la reprise des cours sera faite ultérieurement. Entre-temps, veuillez garder vos enfants à la maison", a expliqué la Direction.
Suite à l'intervention de la police et de quelques personnes courageuses, des élèves du lycée technique ont été interpellés après avoir causé d'importants dommages au sein de Don Bosco. D'autres agresseurs venus de CAPO sont toujours recherchés.
Hier, la Direction de Don Bosco a démenti l'information selon laquelle un élève de 6e, apprenant dans cet établissement, aurait perdu la vie au cours de ce raid.
"Prière de vous en tenir à l'information officielle diffusée sur nos canaux de communication habituelle", a-t-elle simplement indiqué.
Autant d'éléments qui rappellent, depuis mardi passé, que la violence en milieu scolaire, au Gabon, a encore de beaux jours devant elle.
S.A.M.
Libreville/Gabon