En sa qualité de ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies, Patrick Mouguiama-Daouda était hier, lundi 10 août, à l'Université Omar-Bongo (UOB) pour une première prise de contact après sa nomination à la tête de ce département.
En présence des membres du Conseil rectoral, des représentants de la Mutuelle des étudiants et du corps professoral, le recteur de l'UOB, Mesmin-Noël Soumaho, a présenté au ministre les principales données statistiques de l'université, les urgences en termes de priorité, afin de mesurer les enjeux du plus ancien et grand établissement d'enseignement supérieur du pays. Lequel s'apprête à célébrer son jubilé.
À la tête de cet établissement qui compte plus de 35 000 apprenants, Mesmin-Noël Soumaho est revenu sur la crise académique amplifiée par la crise sanitaire due au Covid-19 qui mine cette institution. "Dans la perspective de la reprise des activités pédagogiques, la pandémie de la Covid-19 se donne à voir ici à l'UOB comme un révélateur des fractures et des fragilités de notre environnement pédagogique de travail. Elle a ainsi permis de mettre en exergue, non seulement le retard accumulé en matière d'infrastructures pour respecter la distanciation physique, mais singulièrement la quasi-absence d'infrastructures numériques pour opérer le basculement à l'enseignement à distance. De ce fait, la digitalisation à l'UOB s'impose comme un impératif et non comme une alternative", a indiqué le recteur.
Pour y avoir enseigné pendant de nombreuses années, le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur a, avant de faire des suggestions, passé au crible les maux qui minent le fonctionnement de la doyenne des universités gabonaises. Parmi les points évoqués par le membre du gouvernement, on peut retenir la future stratégie de riposte contre la Covid-19 dans cette institution.
Cherolle MISSOUKI
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